Le projet culturel
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Au nord ouest du pays, le relief s'élève à la faveur du bombement de la Montagne Noire et d'un massif granitique plus au sud. De ces hauts plateaux profondément marqués par la végétation arborée et relativement épargnés par les vagues d'urbanisation émergent :
La rivière du Blavet constitue approximativement la limite orientale de ce paysage relativement fermé.
Un relief qui s'élève
L'élévation du relief est incontestablement un élément fort qui façonne cette unité paysagère. L'altitude maximale enregistrée sur ces plateaux avoisine les 290 mètres.
Quénécan, un véritable poumon vert
Situé en bordure du lac de Guerlédan, le massif forestier de Quénécan couvre une superficie de plus de 4 000 hectares. Cette forêt de feuillus, enracinée sur le socle paléozoïque (300 millions d'années et plus) abrite de nombreux habitats naturels.
Des versants granitiques boisés
Au sud de la forêt de Quénécan, les hauts plateaux sont ancrés sur le socle granitique. Le relief vallonné est souligné par les nombreux bois, bosquets et les anciennes parcelles agricoles aujourd'hui enfrichées. Les versants granitiques abrupts, impropres pour les activités agricoles, sont largement colonisés par la végétation arbustive et arborée.
Un maillage bocager encore relativement présent
Le territoire agricole est partagé entre les nombreuses prairies de fauche et de pâture et un certain nombre de parcelles cultivées en maïs et en céréales. Malgré les opérations de remembrement de ces surfaces agraires, le maillage bocager est resté relativement bien préservé.
Un véritable chevelu hydrographique
Les plateaux granitiques, cisaillés par les vallons sont parcourus par un réseau hydrographique dense et de bonne qualité. Les richesses écologiques, faunistiques et floristiques de ce territoire s'appuient sur la qualité, la diversité des habitats naturels (formations boisées, landes, zones humides, sites géologiques...) et leur interconnexion.
Un riche patrimoine bâti
Disséminés sur les plateaux, maisons rurales ou de bourg, fermes, moulins, fontaines, lavoirs, puits, fours à pain et croix témoignent de la richesse du patrimoine vernaculaire. La palette de matériaux de construction est variée. Le schiste et le grès se rencontrent au nord de l'unité, le sud étant dominé par les maçonneries de granite.
Le Blavet, entre méandres et canal
La rivière du Blavet est un élément porteur d'identité majeur pour le territoire. De ses faciès multiples, tantôt méandres, tantôt canal, il constitue un axe touristique majeur pour le pays. Sur le cours de la rivière, la retenue de Guerlédan offre un cadre très apprécié par les touristes.
Limitée approximativement au nord par la 2x2 voies qui relient les villes de Rennes et de Lorient et au sud par la vallée de la Claie, l'unité est caractérisée par ses boisements épars, son bocage et l'étendue de ses surfaces prairiales.
Un paysage vallonné
Enraciné sur le socle granitique, le territoire s'élève progressivement. La nature géologique du sous-sol offre ainsi à l'observateur un paysage marqué par une succession de vallées et de collines aux versants plus accentués que dans le bassin de Pontivy.
Un maillage bocager relativement préservé
Le territoire est porteur de nombreux boisements épars de feuillus et conifères. Aux surfaces arborées, s'ajoute le réseau bocager, à maille élargie, relativement épargné par les opérations de remembrement des surfaces agraires.
Des bâtiments d'élevage hors-sols abandonnés
Le secteur est caractérisé par la forte concentration des bâtiments d'élevage avicole et d'élevage porcin dans une moindre mesure. Les crises agricoles successives ont engendré l'apparition de friches agricoles et notamment l'abandon des bâtiments d'élevage avicole en amiante.
Une urbanisation aux portes de Vannes
Dans la continuité du pays de Vannes, le territoire a enregistré une forte croissance de la population ces dernières années. L'extension de l'urbanisation s'est notamment matérialisée par la construction de lotissements, de zones d'activités et de nouveaux équipements publics sur ces communes proches de l'agglomération vannetaise.
La richesse du patrimoine bâti granitique
Le granite a été fréquemment employé pour la construction du bâti ancien (maisons de bourgs, fermes, moulins, fontaines, croix...). Les maisons d'habitation peuvent alors présenter des pans de murs, des encadrements, des chaînages d'angles ou une maçonnerie complète en granite.
Des vastes surfaces en herbe
Outre les champs cultivés en maïs et en créréales, le territoire agricole est marqué par une grande proportion de prairies de fauche et de pâture. De nombreuses haies bocagères entourent ces prairies permanentes ou temporaires.
La "cathédrale" agroalimentaire de Saint Allouestre
De grandes entreprises agroalimentaires se sont installées sur le territoire. L'unité de stockage et de production de la CECAB à Saint Allouestre, au-delà de sa fonction économique, marque profondément le paysage. Sa silhouette à l'horizon capte immédiatement l'attention de l'observateur.
Formant la marge sud du pays de Pontivy, les crêtes des landes de Lanvaux sont le dernier front agricole du XIXème siècle et corrélativement le premier secteur abandonné dès les années 1940. De nombreuses parcelles agricoles abandonnées ou en lande ont alors peu à peu été reboisées par l'homme ou conquises par le pin s'étendant par semis naturel.
La ride granitique de Lanvaux
Le relief s'élève à la faveur du massif granitique des landes de Lanvaux, créant ainsi une véritable bannière et matérialisant la limite sud du pays de Pontivy.
Un paysage de lande disparu
A partir de 1950, les landes de Lanvaux ont été soumises à d'intenses reboisements. L'enrésinement progressif des landes fait que le terme de "landes" a perdu toute sa signification aujourd'hui et n'évoque plus que la localisation de paysages disparus. Aux plantations de résineux s'est ajouté l'enfrichement spontané sur certains secteurs laissés à l'abandon.
Un corridor forestier
Les formations forestières de Camors, de Florangers et de Lanvaux sont structurées selon un axe nord-ouest/sud-est créant ainsi un lien entre ces différents habitats forestiers de grande valeur écologique. Abritant la faune et la flore, ce corridor forestier assure la dispersion et le maintien de la biodiversité.
L'eau ruisselle sur les vallées
Descendant du relief granitique, de nombreux ruisseaux rejoignent les vallées de la Claie, de l'Arz, du Tarun et du Loc'h qui bordent les landes de Lanvaux.
Des prairies de pâture et de fauche
Jugées comme des zones d'inculture, de nombreuses parcelles, faute d'entretien régulier, se sont embroussaillées. Des actions de gestion par le pâturage et la fauche sur certains secteurs ont néanmoins permis de lutter contre la fermeture paysagère du territoire.
Des vues remarquables
Malgré une forte occupation forestière sur ce territoire, quelques panoramas du paysage environnant s'offrent à l'observateur du haut de ce relief granitique.
Des vestiges mégalithiques
Contribuant à la singularité des landes de Lanvaux, de nombreux monuments mégalithiques (menhirs, dolmens ou allées couvertes) se dressent sur ce territoire encore imprégné par son riche passé historique.
A l’Est du Blavet s’étend un vaste bassin sédimentaire. Dominé par les activités agricoles et les industries agroalimentaires, ce territoire a connu de profonds bouleversements au cours du siècle dernier avec le développement des techniques agricoles modernes. Aux pôles urbains de Baud et Pontivy s’ajoutent différentes sous-unités paysagères caractérisées par des paysages agricoles variés.
Un paysage de plaine
Les formations géologiques sédimentaires (antérieures à 50 millions d’années) donnent naissance à un paysage mollement vallonné. La nature et les propriétés des roches sédimentaires sous-jacentes proposent une succession de collines et de vallées aux déclivités faibles.
Un territoire agricole et agroalimentaire
Surnommé parfois la « petite Beauce », le bassin sédimentaire dispose de sols de bonne qualité agronomique. L’image d’un territoire tourné vers l’agriculture intensive se manifeste par les grandes parcelles de céréales et de maïs, les nombreux bâtiments d’élevage et les cultures légumières. La filière agroalimentaire tient également une place importante sur ce territoire.
Un paysage d’openfield
Comme partout ailleurs, la disparition du bocage est apparue commune une évolution inéluctable vers la modernité agricole pendant les « Trente Glorieuses ». Arrachage systématique de haies, arasement des talus et comblement des fossés ont profondément transformé le paysage.
Le canal de Nantes à Brest et ses écluses
Elément fort du patrimoine, le canal reliant les villes de Nantes et Brest offre des paysages appréciés de visiteurs. Les écluses et les maisons éclusières jalonnent l’ancien chemin de halage. Aujourd’hui, celui-ci est largement emprunté par les promeneurs à pied, à cheval ou à vélo.
Des zones d’activités localisées le long des axes
Un des principaux axes routiers sur le Pays relie les villes de Vannes, Pontivy et Loudéac. Sur cet itinéraire renforcé en 2x2 voies sur certains secteurs, de nombreuses zones d’activités se sont implantées. Leur développement le long du réseau routier est parfois perçu comme un obstacle visuel dans le paysage.
L’urbanisation consomme les terres agricoles
L’accroissement de la population constatée ces dix dernières années a entrainé une consommation excessive de l’espace par l’urbanisation. A ’inverse, le territoire agricole a enregistré une baisse significative de sa superficie totale. Cette urbanisation grandissante est principalement localisée en périphérie des pôles urbains et à proximité des axes de grande circulation.
Un territoire marqué par les éoliennes
Accompagnant les hauts silos, les éoliennes marquent d’autant plus les horizons paysagers que le relief est peu prononcé dans le bassin. Dans les prochaines années, la multiplication de projets de construction de parcs éoliens devrait soulever des questionnements quant à leur proximité et à la co-visibilité entre ces différents parcs.